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La profession d’agent immobilier est souvent associée à certains clichés et idées reçues.

N’importe qui peut devenir agent immobilier ?

FAUX. La profession est réglementée par la Direction des affaires économiques. Le texte de référence toujours en vigueur est la délibération n°25-98/APS du 23 avril 1998. Elle s’applique aux « personnes physiques ou morales qui d'une manière habituelle, quelle que soit la dénomination qu'elles utilisent, se livrent ou prêtent leur concours, même à titre accessoire, aux opérations portant sur le bien d'autrui relatives à toutes transactions sur immeubles et fonds de commerce et sur la gestion immobilière ». Sont donc également concernés les courtiers et représentants en immobilier, les vendeurs de listes ou fichiers d’opportunités immobilières et les syndics de copropriété. Le texte est en ligne sur www.juridoc.gouv.nc.

 

Les conditions d’exercice


Pour devenir agent immobilier, quatre conditions sont requises : 

  • des diplômes ou une expérience professionnelle de plus de quatre ans, 

  • une garantie financière, 

  • une assurance responsabilité civile professionnelle

  • un casier judiciaire vierge. 

Un manque de déontologie

FAUX.  Tous les professionnels de l’immobilier membre de la FTAI ou de la CPI ont signé une charte dans laquelle ils s’engagent à offrir des prestations complètes et performantes et à respecter les lois en vigueur. La charte : « Agences confiance » qui engage chaque signataire à respecter des valeurs essentielles : déontologie, éthique et compétences. Sans compter l’aspect relationnel qui est au cœur du fonctionnement de chaque agence signataire.
Cependant il existe encore des agents immobiliers - non affiliés - et qui œuvrent en toute indépendance et responsabilité.

 

L’agent immobilier, on peut s’en passer

 

FAUSSE BONNE IDEE. Lorsqu’ils ont le projet de vendre, certains propriétaires préfèrent réaliser toutes leurs démarches sans l’aide d’un professionnel. Si cela est bien entendu possible, la très grande
majorité des transactions immobilières sont réalisées grâce à l’entremise d’un agent immobilier, pour plusieurs bonnes raisons. En effet, la vente d’un bien immobilier est loin d’être une opération
anodine, elle nécessite des démarches administratives, engage la responsabilité du vendeur, notamment sur l’état du bien et les éventuels vices qu’il présente. Avec la complexification des actes et
du contexte juridique et fiscal des ventes, l’agent immobilier joue un rôle prédominant.

  • Il agit sur mandat.

  • Il fait le lien entre le vendeur et l’acheteur.

  • Il prépare le dossier avec tous les documents qui s’y rattachent.

  • Il est en contact avec le notaire, les banques, les assurances, le syndic de copropriété, ….

  • Il assure la négociation des conditions de la vente dans l’intérêt des parties.

Il ne respecte pas le juste prix

FAUX. Ce préjugé a encore la vie dure. L’agent immobilier est pourtant le mieux placé pour apporter une réponse claire et même pour rectifier le tir quand c’est nécessaire. 

  • Il maîtrise les tendances du marché.

  • Il sait prendre en compte tous les critères qui pourront aussi peser dans les arguments de vente : la distribution des pièces, la vue, le quartier, le bruit, l’environnement... 

 

Ses commissions sont trop élevées


FAUX.  C’est certainement l’un des points qui fait le plus bondir les agents immobiliers. Lorsqu’on considère toutes les démarches et les dépenses engagées pour valoriser un bien (publicités, photos,
vidéos, visites virtuelles...), les déplacements, parfois sur tout le territoire, les professionnels de l’immobilier s’investissent humainement et financièrement dans chaque dossier, sans garantie aucune que le bien soit vendu par leur intermédiaire. Ils font preuve d’une grande capacité à s’adapter aux contraintes, avec toujours une offre de services et de conseils élargie.

 

Mandat = contrat


Quel que soit le type de mandat, cinq mentions doivent figurer dans le contrat. 

  • La vérification par l’ AGENT IMMOBILIER que le VENDEUR est bien l’authentique propriétaire et surtout, qu’il est en capacité de vendre le bien lui appartenant.

  • La désignation et la situation du bien.

  • Le prix de vente du bien et le prix net pour le client.

  • Les conditions de rémunération de l’agence immobilière.

  • La durée du mandat (date obligatoire) avec renouvellement ou révocation. 

  • À défaut de date de fin de contrat, le mandat devient caduc.
     

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